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Univers intérieur

2 novembre 2006

Quelques jours de repos

Depuis lundi, j'étais parti m'aérer à la mer. L'objectif était de me changer les idées, essayer de remettre de l'ordre dans mon univers intérieur. Et bien, raté ! J'ai eu un gros coup de blues et une envie forte de rentrer au bercail pour retrouver mon ordinateur, mes repères. Et puis, il y a ce problème récurent, qui prend une place de plus en plus importante et qui me fait peur. L'amour a frappé à ma porte, ou plutôt, m'a frappé de plein fouet. Le problème est que ce coup de foudre dont j'ai été frappé, ne semble pas réciproque. Elle ne m'a pas encore dit clairement qu'il n'y avait pas réciprocité mais je crains de plus en plus ce moment où elle va enfin m'avouer qu'elle n'éprouve rien pour moi, si ce n'est de l'amitié. Je suis rentré à 20h30 et 5 mn plus tard, j'étais scotché sur l'ordi pour voir si "elle" était là. Son pseudo msn indiquait sa présence active. J'ai attendu une heure avant de lui envoyer un message instantané mais la réponse ne vint jamais. Elle est désormais en "absence", je suppose qu'elle a laissé tourner l'ordi pendant la nuit. J'ai envoyé un mail et j'attends avec impatience qu'elle me réponde, demain, j'espère ! Encore une mauvaise nuit en perspective.
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28 octobre 2006

Petite visite chez A.

A. , c'est comme ça que j'appelerai cette femme que j'ai rencontré fin septembre 2005. L'historique de cette rencontre fera l'objet d'un prochain message, suspense ! En attendant, aujourd'hui, je suis passé chez elle pour lui ramener des cd qu'elle m'avait prêtés lors de ma dernière visite il y a 3 semaines. Les cd, un prétexte bien sûr ! Quand je lui ai demandé si je pouvais passé la voir, elle m'a invité à boire le thé. Comme convenu, j'ai appelé avant pour être sûr qu'elle soit rentrée et j'ai pris la route pour aller retrouver la "belle". C'est la deuxième fois que je me rends chez elle. La première fois, j'étais scotché dès mon arrivée car une grande partie de la famille était là, et visiblement tout le monde me connaissait. En m'accueillant, son père me dit : "Ah, c'est vous F. , dont on entend si souvent parlé !". Aujourd'hui, j'ai vraiment eu l'impression de faire partie de la famille : embrassades chaleureuses. En entrant chez A., je sentais une odeur de gâteau fraîchement sorti du four. A peine les roues de mon fauteuil entrées dans le couloir que A. était déjà là pour m'accueillir, rayonnante comme à son habitude et se confondant en excuses car elle craignait que ses madeleines soient trop cuites. Nous sommes restés seuls à peine 10 minutes, juste le temps qu'elle me raconte les soucis qu'elle avait eus pendant sa garde de la veille. Ensuite sa mère et sa soeur sont venues nous rejoindre pour prendre part à la "tea party". Il est vrai que j'aurais préféré resté seul pour essayer de parler de ses sentiments envers moi. Car même si nous sommes très proches, elle n'a jamais vraiment évoqué ce qu'elle ressentait à mon égard, et franchement, ça me ronge de plus en plus, ne sachant pas par quel côté aborder le sujet. D'ailleurs, aux internautes qui vont lire cette page, je souhaiterais avoir votre avis en commentaire. Avant que je reparte, elle m'a demandé quelques conseils pour dépanner son ordinateur, puis, juste avant de partir, elle m'a donné furtivement un cadeau d'anniversaire (eh, oui, je viens d'avoir 40 ans) qu'elle m'a demandé d'ouvrir en arrivant chez moi. Mais quel est ce cadeau ? Pourquoi a t-elle voulu que je l'ouvre chez moi ? Je vous le dirai dans le prochain message !
26 octobre 2006

Ca y est, c'est parti !

Depuis le temps que je devais coucher mes états d'âme et mon quotidien sur le papier, voilà c'est fait, enfin, nouvelles technologies obligent, ce sera dans un blog. Plantons le décor : 30 ans que je vis avec un handicap qui me pourrit la vie, une sorte de dystrophie musculaire, qui te "vole" petit à petit les forces qu'il te reste. La conséquence de ça est que je suis en fauteuil roulant électrique. Cette "machine à roulette" est devenu mon fidèle compagnon de route, une sorte de jambes de substitution me permettant de jouir d'une relative autonomie dans mes déplacements. Que serais-je sans lui ? Une masse inerte condamnée à attendre que quelqu'un m'emmène à l'endroit souhaité. Bref, ce fauteuil roulant électrique, que les enfants, innocemment, convoitent avec envie, prenant cela pour une distraction, fait parti de moi et devient vital pour vivre au quotidien. Jusqu'à maintenant, je m'accomodais, tant bien que mal, de cette maladie, mais depuis quelques mois, le mental a déraillé et je ne pouvais plus faire face aux problèmes qui m'assaillaient et occupaient mes pensées la plupart du temps. Moi qui m'étais juré de ne jamais consulter de psy, c'est raté ! J'ai dû me rapprocher d'un de ces professionnels qui font si peur, car, souvent associés à des "tordus". Méfiant, j'ai tout de même "assuré le coup" en cherchant un médecin psychiatre ayant un diplôme reconnu et ayant pignon sur rue. Premier problème : il faut trouver un cabinet accessible aux fauteuils et là, ce ne fut pas une mince affaire ! Après des dizaines de coups de fil, je finis tout de même par trouver une psychiatre dont le cabinet était de plain-pied. Deuxième problème : le courant va t-il passer avec elle ? Coup de chance, ce médecin est très sympa et ouvert, ce qui m'enlève une grosse épine du pied (euh, de la roue plutôt !). Il n'y a plus qu'à se mettre au boulot. Cela fait quatre mois et demi que je fréquente son cabinet à peu près une fois par semaine. Il faut reconnaître qu'elle est d'une aide précieuse, et m'aide progressivement à remettre de la serénité dans ma tête. Mais il y a un mois et demi, catastrophe : elle tombe gravement malade et aujourd'hui, elle n'a toujours pas repris le travail. Depuis une semaine, mes angoisses reprennent de plus belle, par manque de consultation avec ma psy. J'ai vraiment l'impression d'avoir reculé de trois mois en arrière. J'espère pour elle et pour moi que nous pourrons reprendre les séances rapidement. Le problème essentiel réside dans le fait que je ne puisse exprimer à personne mes problèmes. J'ai toujours donné une image positive et joyeuse, ce qui rend difficile d'exprimer à quelqu'un mes états d'âmes, moi qui fait déjà beaucoup appel aux autres pour les gestes de la vie quotidienne. Heureusement, j'ai rencontré, il y a plus d'an une femme avec qui j'ai noué une amitié, et avec qui s'est établi une relation de confiance, nous amenant à nous confier l'un à l'autre. Je reparlerai de cette rencontre dans un prochain message. Je l'ai donc appelée il y a une semaine pour me libérer de ce manque d'expression de mes problèmes. Je me sens mieux depuis cet appel. Voilà pour ce soir.
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